mercredi 21 décembre 2011

Oeil pour oeil, dent pour dent


    Ce fut une matinée aux émotions en dents de scie, je vous averti! Mon redresseur de dents a mis fin à 37 mois de séquestration dentaire pour enfin, me libérer de mon appareil. Je n'ai pu m'empêcher d'échapper une larme, toute émotive que j'étais. Puis après un euphorisant  intermède à me rincer joyeusement et à me sourire allègrement à pleines dents devant le miroir, me voilà allongée à nouveau pour qu'on puisse coller les fils de contention derrière les dents du haut et du bas, afin de s'assurer qu'elles resteront dans le droit chemin: une libération conditionnelle, quoi!

    Je crois en fait que mon sentiment de panique a débuté une fois le travail terminé, lorsque j'ai tenté de parler pour me rendre compte que les dits fils absorbaient le moindre ''S'' ou ''CH'' vainement prononcé. J'ai l'impression d'avoir une patache saude dans la bouche et j'ai supplié M. l'ortho de me rassurer à l'effet que je retrouverais une diction digne de ce nom. Effectivement, ceux et celles qui ont eu les fameux fils me diront que ce n'est qu'un mauvais moment à passer et que je ne zozoterai plus, une fois habituée. Mais s'il-vous-plaît, redites-le moi encore et encore, ça m'aide à calmer l'anxiété présente en ce moment!

    Dans un autre ordre d'idée, un scan a confirmé que mes sinus ont quelque peu subi les contre-coups de l'ostéotomie bimaxillaire. Aux grands maux les grands moyens: une autre opération afin d'élargir l'entrée de ces derniers est de mise, afin de pouvoir respirer aisément comme avant. Selon mon o.r.l., ce sera une endoscopie bilatérale des sinus. Quand? Je n'en sais rien pour l'instant, mais je garde le chourire et je vous tiendrai au courant. Bonne année à tous!


dimanche 28 août 2011

Co-location

  Après une petite pause estivale, voici quelques développements concernant ces sinus qui n’en font qu’à leur tête depuis l’ostéotomie ayant eu lieu l’an dernier.

  Une investigation en O.R.L a finalement permis d’observer une inflammation au site des sinus. Diagnostic : sinusite chronique. Je précise toutefois que l’examen fut fait par caméra et non par radiographie. Il reste à savoir si les quelques bactéries qui y avaient établi leur quartier général depuis l’opération se feront évincer ou si la nouvelle structure osseuse de mes sinus leur garanti un foyer à vie… Trois semaines d’antibiotiques en cure intensive plus tard, je ne vois presqu'aucun changement, si ce n’est que la venue du beau temps m’a permis de ranger mon trophée de Miss Sinusite 2010. On verra bien si les douches nasales bi-quotidiennes et la cortisone reniflée à tous les matins donneront les résultats escomptés...

  Pour ce qui est de ma lèvre inférieure qui a du mal à se réveiller, j’ose espérer qu’elle sortira un jour de sa léthargie. Je vais tenter de me renseigner, à savoir si certaines techniques de stimulation nerveuse pourraient améliorer la situation à ce stade-ci. Le cas échéant, je me rabattrai sur le baiser d'un prince charmant, sait-on jamais?


lundi 9 mai 2011

Investigations sinueuses...

10 mois et 22 jours après le jour J,  voici une petite mise-à-jour, question d'écrire pour ne rien dire...ou presque.

Le ton déconfit est attribuable à mon garagiste buccal, oeuvrant aussi à titre d'orthodontiste, qui a remis à nouveau mon épluchette de blé d'inde à la fin de l'été, question qu'il ait mûri encore un peu. Les racines de mes canines ont pour ainsi dire du mal à ... reprendre racine. Le bas est aussi instable, et je goûte à nouveau au caoutchouc, puisque quelques petits espaces restent à fermer, à droite. Je reporte donc un élastique sur le côté, question de réajuster le tout.

La moitié de ma lèvre inférieure est encore engourdie, aucun changement à ce niveau. Et la saga des sinus se poursuit, puisque lors de mon rendez-vous de suivi avec mon chirurgien ce matin, j'ai appris qu'aucune consultation n'a été faite tel que prévu en oto-rhino-laryngologie (o.r.l.), malgré mes nombreux appels en désespoir de cause, jamais retournés... impossible pour l'instant de statuer de façon objective sur la réussite de l'opération en ce qui a trait à l'apnée du sommeil, puisqu'un autre problème a été créé suite à la chirurgie...et que l'investigation doit se poursuivre. Un brin d'optimisme toutefois:  ayant cessé de fumer il y a quelques semaines (si, si, et à froid, que les sceptiques soient confondus!), je n'ai noté aucune amélioration au niveau nasal (j'ai un score d'environ 4 sinusites depuis l'opération), mais cela a certainement influé sur mes capacités respiratoires nocturnes.

Si vous avez éprouvé de tels problèmes en post-opératoire, faites-moi signe, vos conseils sont les bienvenus!